les petits papiers de Patrice
J'ai créé cet endroit virtuel pour y laisser des humeurs, des réactions, des mots qui passeraient par ma tête et qui sont bien mieux entreposés là, des petites choses que j'ai envie de dire, de partager aussi, sans contrainte aucune et surtout pas de production... Sans doute cet espace évoluera-t-il au fil du temps, on verra bien... En tous cas, que tu sois invité ou visiteur occasionnel, arrivé ici par hasard, tu es le(la) bienvenu(e)
mardi 4 août 2015
jeudi 21 juin 2012
éternel rêveur
Je voudrais répondre, mais son doigt posé sur sa bouche m'incite au silence. Pour encore un moment, la mélopée reprend
dimanche 20 mai 2012
causerie matinale
Ensuite reste l'envie d'aller vers l'autre,les autres, l'envie de faire vivre cet humanisme, le mettre au service des autres...
mardi 24 avril 2012
drôle de pays
mercredi 21 mars 2012
Instinct de vie, malgré tout ...
jeudi 15 mars 2012
Punks not dead !
samedi 3 mars 2012
quelques mots en vrac
Le temps passe…
Mais jamais ne me terrasse
Pas vrai qu’un jour je trépasse, casse ou me glace
A chaque pile sa face, chaque tuile sa contreface
Et la vie s’embrase, les mots s’embrassent
Les maux s’effacent dans un face à face
Où le rêve arrive de l’autre rive, d’une dérive d’audace
Et la vie à nouveau m’embrasse
Comme le café dans la tasse
Tenace je laisse des traces
D’un fil que nul ne casse
Il défile, se faufile
Ce fil de soi te relie de père en fils
Il devient le lien invisible, de père en fils, en fille
Sensible, et ce que je suis poursuit son chemin
En d’autres mains, d’autres destins, clandestin, invisible
Mais qui le désire le perçoit …
Histoire sans fins
vendredi 21 octobre 2011
kadhafi...ni !!!!!
Sur notre planète aujourd'hui, une bonne nouvelle, un tyran a chuté...Dure fut sa chute et je ne porte pas le deuil !
C'est une année somme toute assez difficile pour les autocrates de tout poil; les peuples Egyptien, Tunisien, et à présent Lybien s'ébrouent de leur gangue dictatoriale et hument à nouveau l'air vivifiant de la liberté. Le prix à payer est élevé, mais il en est ainsi de toutes les révolutions, hélas.
Je pense alors aux peuples Yéménite et Syrien, encore engagés dans une lutte terrible contre une paire de tyrans bien déterminés à ne pas céder une place volée au peuple. Ces dictateurs paieront eux aussi le prix fort de leur entêtement criminel.
Alors je contemple la planète et je me dis qu’après les révolutions citoyennes d'Amérique du Sud, la résistance du petit, mais grand ! peuple islandais aux diktats de la finance mondiale, ce magnifique printemps arabe, devenu été arabe, et même automne arabe, un vent frais de liberté et de démocratie semble décidé à se lever; sachons, nous autres, de la vieille Europe, apprendre de leur courage et de leur détermination pour nous aussi enfin comprendre et prétendre que d'autres choix sont possibles, que le néo-libéralisme et la pensée unique du FMI ne sont pas une fatalité, ni le seul choix possible.
En France aussi une révolution reste à faire, citoyenne et humaniste, refusant les dogmes pensés ailleurs et la fatalité des conservatismes qui détruisent à petit feu tout ce qui fut notre pacte social, nos idéaux de Liberté et de Solidarité. La culture de l'égoïsme et de la loi du plus fort méprisant les faibles doit être combattue. D'importantes échéances électorales approchent, saisissons nous de l'opportunité pour nous faire entendre vraiment, osons un changement radical, comme d'autres ailleurs l'ont fait pendant que les oligarchies en place partout dans le monde pensaient çà impossibles, et sans doute même ne le souhaitaient pas...
Nous sommes fiers en France de nous revendiquer de la patrie des droits de l'homme, inventeurs de la démocratie et de la République des temps modernes, prompts à donner des leçons au monde, en oubliant de regarder chez nous tout ce qui ne va pas.... Cette fois-ci l'exemple vient d'ailleurs, de Lybie, de Tunisie, d'Egypte etc. sachons nous emparer de leur enthousiasme et nous aussi renversons ce pouvoir néo-pétainiste et asservi aux puissances d'argent !
jeudi 15 septembre 2011
glissades aériennes
Une incroyable sensation de légèreté et de sérénité m'envahit, comme si je glissais dans les airs, sans la moindre secousse, sans le moindre bruit, sensation magique...
Nous montons et l'univers s'agrandit au dessous de moi; j'aperçois la grande ville au loin, la vallée de cette rivière à laquelle je suis si attaché, les villes alentours et les étranges rectangles striés des vignobles, qui s'empressent les uns contre les autres, laissant si peu de place aux vestiges des forêts d'antan ...
De loin en loin une habitation, une trace humaine, remise à sa juste place, petit point posé dans ce tableau grandiose...
Plus haut encore, au dessus des nuages, qui servent de patinoire aux rayons du soleil levant, ceux-ci s'en donnent à cœur joie et jaillissent en leurs couleurs pâles et pastel , il fait étonnamment bon à 1000 mètres ... j'aperçois la courbure de la planète, et je m'en émerveille, heureuse surprise ...
Je suis là, accoudé, comme au balcon et je contemple le paysage qui défile, je suis au spectacle simple et superbe de cet espace de nature, Aucune peur, aucune sensation désagréable, un authentique spectacle vivant et serein
Nous redescendons, vite parait-il, mais nous ne sentons rien, toujours cette grande douceur ... Les animaux au dessous nous ont vu et s'agitent quelque peu, alors nous remontons vite pour ne pas troubler leur quiétude
Le temps passe, si vite dans cette bulle étrange et colorée, il va falloir songer à retrouver notre condition d'animaux terrestres, alors la terre se rapproche, des hommes nous saluent au passage, échangent des mots amicaux, et le pré nous accueille, dans le calme et la sérénité là aussi...
Notre enveloppe volante s'affale peu à peu, comme à regret, et à celle qui est restée au sol, je m'empresse de raconter, avec mes mots maladroits, ce moment hors du temps et le ravissement éprouvé ...
Je savais notre pays plutôt joli, je le sais beau à présent, d'en haut .
Ah au fait, rassurez-vous, je n'ai pris nulle substance illicite, je suis juste allé me promener en l'air, en ballon ... !
dimanche 22 mai 2011
rêves, rivages, rêvages ...
Une sensation profonde ancrée dans ma mémoire imaginaire
Un temps passé, mais présent ...
des couleurs, des odeurs, des lumières
Vivre autrement, un autre temps
Quitter ces modernités illusoires et aliénantes
et n'aimer qu'enluminures et fêtes galantes
Rudesses d'esprits, de mœurs, de vie, y dialoguent avec des manières élégantes
Renie à présent ce futur imposé pour te réfugier dans un passé imaginé
pour ne plus courir, mais vivre ! vivre à en mourir
Mourir de vie, la mort la plus jolie
S'émerveiller devant les teintes d'une rose
ose sans nostalgie aucune, mais bien avec ravissement
te plonger dans ces rêves d'autrefois, d'antan, d'avant
lointaines références, médiévales, fantaisies, pourtant bien en toi
Là est ton refuge, l'essence de ce qui te compose et te porte
et reste là, contemple ton rêve, autant que tu l'oses
le fantôme d'une rose